La qualité du carburant



Plusieurs critères doivent être respectés pour la fabrication d’un carburant. Parmi eux figurent notamment :

  • La masse volumique
    Il s’agit du poids du produit pour un volume donné. Elle dépend de la température du produit. À 15°C, elle est en moyenne de 830 kg/m³ (830 kg pour 1 m³) pour le gazole et 745 kg/m³ pour les essences. Plus la masse volumique est élevée, plus le contenu énergétique du produit est important. Pour rappel et comparaison, l’eau a une masse volumique de 1 000 kg/m3.
     
  • La courbe de distillation
    Il s’agit de la quantité de liquide évaporée en pourcentage et mesurée à des températures définies (250°C et 350°C pour un gazole par exemple). Cela permet de caractériser le produit en fonction de la proportion de fractions légères, moyennes et lourdes qui le composent.
     
  • La teneur en soufre
    C’est la quantité totale de soufre contenue dans le produit. Le soufre a un impact important sur l’environnement notamment sur la formation de pluies acides. Depuis plusieurs années cette teneur diminue. Elle est aujourd‘hui limitée à 10 mg/kg pour les carburants routiers (gazole, essence) et à 20 mg/kg pour le gazole non routier. Le soufre contamine les systèmes de post-traitement des gaz d’échappement et réduit donc leur efficacité et leur durée de vie.
     
  • La teneur en eau
    C’est la quantité d’eau dissoute contenue dans les produits liquides (essences, gazoles,…). Créée par un phénomène de condensation, d’infiltration ou de ruissellement, l’eau peut stagner en fond de cuve ou de réservoir. Cette eau accumulée oxyde les parties métalliques et est à l’origine de la prolifération de micro-organismes. L’eau aspirée dans les moteurs peut également provoquer des pannes. Il est donc important de vérifier régulièrement l’absence d’eau à l’aide d’une pâte détectrice d’eau.
     
  • Le point de trouble (DIESEL)
    Lorsque le gazole est refroidi, c’est la température à laquelle le gazole devient trouble par l’apparition de cristaux de paraffines, visibles à l’œil nu. Cette valeur, qui en général ne peut pas être modifiée par ajout d’additif, est liée à la qualité du pétrole brut et aux procédés de raffinage utilisés.

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